Même pas peur!
Qui ne s’est pas trouvé désarmé en entretien d’embauche face à une objection inattendue ou à une question difficile telle que : »Vous avez trop d’expérience pour le poste! », »Pourquoi avez-vous changé de société si souvent ? », « Quel est votre plus grand échec ?, …
Alors que vous vous sentiez enfin à l’aise, vous perdez soudain votre confiance, votre capacité de raisonnement et de répartie, votre aisance à communiquer.
La plupart du temps, l’intention du recruteur n’est pas de vous piéger. Il veut tester votre réaction et votre capacité à convaincre, mais surtout il veut être rassuré sur le fait que vous êtes le meilleur candidat. Car, pour lui aussi, le recrutement est un enjeu.
Voici 6 conseils pour faire de cette épreuve une opportunité supplémentaire pour convaincre et retourner la situation à votre avantage.
#1 – Ne vous justifiez pas
Traiter une objection, c’est prendre en compte une question ou une inquiétude du recruteur afin de le RASSURER et le CONVAINCRE. Se précipiter pour répondre, adopter une posture défensive contribuera à nourrir son doute. Alors avant de répondre, respirez, et prenez votre temps !
#2 – Faites préciser
Une objection peut en cacher 3 autres ! Avant de répondre allez chercher l’objection implicite ou cachée : « Qu’entendez-vous par… ? », « C’est-à-dire ? »…. Votre interlocuteur se sentira écouté Et vous serez plus efficace, pertinent et ciblé dans votre réponse.
#3 – Soyez concret et concis dans votre réponse
Plus vous illustrez avec des éléments concrets et factuels, plus vous êtes crédible et convaincant. Plus votre réponse est directe, précise et courte, plus vous êtes percutant et assertif.
#4 – Soignez votre communication non-verbale
Votre posture et votre voix sont largement aussi déterminants que le contenu de votre réponse. Alors, gardez le contact visuel, conservez un débit calme et posé, restez droit, respirez…Non seulement vous rassurerez mais vous renforcerez la qualité de votre relation avec votre interlocuteur.
#5 – Préparez-vous … à improviser !
Beaucoup de questions, pourtant parfois ‘classiques’ vous semblent difficiles ou déstabilisantes parce que vous ne les avez pas préparées. Avant vos entretiens, faites-vous une liste de questions-réponses et surtout entraînez-vous le plus possible. Libéré du contenu, vous concentrerez votre attention et énergie à la relation interpersonnelle.
#6- Vérifiez qu’il ne reste aucun doute chez votre interlocuteur
Rien de pire que de laisser un doute. Assurez-vous que votre argumentation répond bien à son objection. Si ce n’est pas le cas, allez chercher par votre questionnement les questions restantes et faites-y face …jusqu’à la dernière, avec calme et détermination. Par exemple en demandant: « Est-ce que cela répond pleinement à votre question ? »