Philippe Barbut– 3 décembre 2024
Elle a beau être un grand classique, cette question reste un casse-tête pour beaucoup des clients que j’accompagne.
Alors, comment l’aborder de manière authentique et sans risque ?
Quelques tips pour votre réponse :
1. Remplacez le mot faiblesse par « point de développement » ou « challenge » dans votre réponse. Ça enlève au mot sa dimension négative et permanente.
2. Choisissez un challenge qui n’est pas fondamental pour le job, contrairement à vos forces qui doivent être parfaitement alignées avec les besoins du poste.
3. Choisissez des compétences qui sont facilement améliorables par la formation ou l’entraînement : préférez « présentation en public », « gestion du temps » ou « maîtrise du bilan financier » à des traits de caractère comme « impatience » ou « manque de confiance »
4. Evitez les clichés ! Pas de « je suis trop perfectionniste » ou de « je travaille trop »
5. Structurez votre réponse en 3 parties : le challenge, ses conséquences (mineures), votre motivation à le dépasser.
Faites une réponse brève, notamment pour la partie conséquences, et développez (un peu) plus la partie détermination et actions.
Sans doute parce qu’elle nécessite une bonne connaissance de soi et une bonne dose de confiance en soi (pour assumer ses faiblesses), mais aussi parce que parler de ses faiblesses (ou de ses échecs) reste un peu tabou dans le monde du business non Anglo-Saxon.
Préparez 2 réponses, ce qui vous permettra de vous adapter au contexte, même si en entretien vous ne mentionnerez qu’une faiblesse (contre 3 forces), et bien sûr, entraînez-vous !
Enfin, rappelez-vous que ce qui intéresse votre interlocuteur n’est pas l’inventaire de vos forces et faiblesses. Il veut savoir s’il peut vous faire confiance, si vous allez vous intégrer à son équipe, et si vous allez faire la différence par vos compétences et votre engagement.